Mineurs et transition de genre : les AFC alertent

Les Associations Familiales Catholiques expriment leur profond désaccord avec la décision-cadre du 16 juin 2025 rendue par Madame la Défenseure des Droits concernant la transition de genre, en particulier lorsqu’elle concerne des mineurs.
Sans vouloir entrer dans le débat de fond sur la légitimité d’une demande de changement de genre — rappelons toutefois qu’à ce jour, la réalité biologique distingue deux genres, masculin et féminin, déterminés par les chromosomes — il semble pour le moins préoccupant d’encourager ce type de démarche chez des mineurs. D’autant que plusieurs pays, qui avaient initialement facilité ces pratiques, font aujourd’hui marche arrière : c’est notamment le cas de la Suède, du Royaume-Uni, du Danemark et des États-Unis.
En tout état de cause :
- Les enfants et les adolescents peuvent, à certaines étapes de leur développement, ressentir un mal-être lié à leur corps. Cette situation est souvent transitoire et peut évoluer naturellement. Dans ces moments-là, ils ont avant tout besoin d’un accompagnement psychologique, et non qu’on cède à des demandes irréversibles. La transition de genre entraîne des conséquences majeures, souvent irréversibles. De nombreux témoignages d’adultes ayant entrepris cette démarche dans leur jeunesse révèlent des regrets profonds, alors qu’il est trop tard pour revenir en arrière.
- Une décision de cette nature ne saurait être prise sans l’accord des parents. Ces derniers, ainsi que les institutions éducatives accueillant les mineurs concernés, doivent être encouragés à la plus grande prudence. Il est inacceptable d’exercer des pressions sur les familles ou sur les établissements scolaires pour les contraindre à accepter les demandes de transition de genre émanant d’enfants mineurs.
Les Associations Familiales Catholiques demandent l’interdiction formelle de toute démarche de transition de genre concernant des mineurs. À tout le moins, elles exigent le respect de la liberté éducative des parents ainsi que du droit des établissements scolaires et éducatifs à s’y opposer. Il en va de la protection essentielle des mineurs.