Un degré de moins, c’est une économie de 7%

Les fournisseurs d’énergie et l’Ademe le disent : un degré de moins de chauffage dans les habitations, c’est une économie de 7 % sur la facture, de façon générale et aux températures habituelles. Même si les conditions de ce calcul sont variables selon la température extérieure et l’isolation des logements, personne ne conteste l’intérêt de prendre conscience de cette économie potentielle. L’idée d’un affichage de la consommation électrique, en euros, en temps réel fait d’ailleurs son chemin…

Alors que les prix du gaz, de l’électricité et du fioul augmentent fortement, nous avons tout intérêt à observer les consignes d’économie d’énergie, d’autant que les sources d’approvisionnement se raréfient. L’hiver, on peut viser 17 °C à 18 °C la nuit dans les chambres et 19 °C dans les lieux d’habitation, et 16 °C pendant le temps d’absence de la journée. On peut toujours se couvrir davantage si nécessaire. Par temps de canicule, mieux vaut ne pas abuser de la climatisation, et, en tout état de cause, ne pas faire fonctionner les appareils en ouvrant les fenêtres!

Par ailleurs, on remarque de plus en plus que la consommation électrique liée à l’usage des écrans et à la dématérialisation est loin d’être négligeable. Là aussi, il faudrait acquérir un réflexe simple: éteindre les appareils que l’on n’utilise pas et ne pas considérer la mise en veille comme une dépense négligeable. Il est donc nécessaire de débrancher les ordinateurs, téléviseurs et chargeurs lorsqu’ils ne sont pas équipés d’interrupteurs. Couper tous ces appareils pendant la nuit, par exemple, est une excellente chose du point de vue de la circulation des ondes et de l’entretien des circuits électroniques. Alors si, en plus, c’est une économie d’énergie et que cela décharge les réseaux, il devient essentiel d’y penser.

Les AFC ont toujours préconisé un mode de vie sobre et responsable, à la suite de la doctrine sociale de l’Église.