03/07/2025

Crèmes solaires : efficaces, sûres et abordables ?

Protéger sa peau du soleil est indispensable. Mais face aux rayons UV, les consommateurs sont confrontés à une triple équation : efficacité, innocuité, et prix. Les AFC lèvent le voile sur un marché pas toujours transparent.

Toutes les crèmes solaires se valent-elles vraiment ? Quels ingrédients se cachent derrière les étiquettes ? Et combien coûte, concrètement, une protection correcte pour toute la famille durant l’été ? La CNAFC lève le voile sur un marché pas toujours transparent.

Des crèmes solaires… pas toujours aussi efficaces qu’annoncé

SPF 30, 50, « résistant à l’eau », « protection maximale »… Les promesses sont partout sur les flacons. Mais une série de tests récents met en cause la fiabilité de ces indications.

En juin 2025, l’organisation de consommateurs Choice, en Australie, a évalué 20 crèmes SPF 50+ : 16 n’ont pas atteint le niveau revendiqué. Le constat est similaire en Europe, où 60 Millions de Consommateurs déclare que seuls 50 % des produits SPF 50+ respectent réellement leur promesse d’indice. En Europe, une étude du réseau Euroconsumers révélait déjà en juin 2024 que 38 % des crèmes destinées aux visages testées offraient une protection inférieure à celle annoncée. Autre constat : certaines marques distributeurs bon marché surpassent les grandes marques premium.

Le prix n’est donc pas un gage automatique de qualité. Pour une protection fiable, il est préférable de se référer aux tests indépendants plutôt que croire au marketing.

La crème la plus sûre en 2025 : le choix de 60 Millions de Consommateurs

La crème remportant la note de 17/20 chez 60 Millions de Consommateurs en 2025 est le lait solaire SPF 50+ de La Rosée. Ce classement la distingue pour une protection conforme à l’indice annoncé, une composition “clean”, sans filtres chimiques controversés ni parfum irritant, ainsi qu’une tolérance optimale, même sur peaux sensibles.

 

Ingrédients : ce que les étiquettes ne vous disent pas

Lire une étiquette revient souvent à décoder un rapport de laboratoire. Certains filtres chimiques, largement utilisés, sont aujourd’hui décriés.

D’abord, l’octocrylène, suspecté de se dégrader en benzophénone, perturbateur endocrinien potentiel. Ensuite, l’oxybenzone, qui est interdit dans plusieurs États américains pour ses effets sur l’environnement et suspendu pour ses perturbations hormonales. Et enfin, l’homosalate, dont l’usage est limité par la Commission européenne à 0,5 % dans les produits rincés, du fait de ses effets possibles sur le système endocrinien.

De nombreux produits — y compris ceux destinés aux enfants — contiennent toujours ces filtres ou associent parfums et conservateurs irritants (BHT, parabènes).

Préférez donc les filtres minéraux (oxyde de zinc, dioxyde de titane non nano) et les formules courtes, sans parfum ni colorant, pour peaux sensibles.

 

Combien coûte vraiment une protection solaire pour l’été ?

Une protection efficace a un coût réel souvent sous-estimé. Un adulte exposé quotidiennement requiert environ 35 ml par jour, soit un flacon de 200 ml en moins d’une semaine.

Ainsi, sur 15 jours de vacances : comptez 2 à 3 tubes par adulte, soit 20 à 60 € selon les marques. Pour une famille de quatre, cela équivaut à un budget solaire de 80 à 200 €, hors promotions.

Face à ces montants, certains récupèrent des restes de l’année précédente ou rationnent la crème, au détriment de leur sécurité.

Voici quelques conseils pour limiter les dépenses :

  • Choisissez des marques de distributeurs bien notées ;
  • Achetez en lots ou profitez des offres en ligne/parapharmacie pour économiser 30–40 % ;
  • Évitez les formats « beauté » très coûteux avec peu de contenu.

Entre promesses trompeuses, ingrédients discutables et prix variables, le consommateur peut rapidement se trouver désorienté. Mais comme le démontre cet article, des alternatives sûres et économiques existent.

La CNAFC, association de consommateurs

La Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) est l’une des 14 associations de défense des consommateurs reconnues par la DGCCRF (la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). Grâce à cet agrément, la CNAFC vient en aide à tous les particuliers qui rencontrent des difficultés d’ordre commercial avec des entreprises. Ainsi, en cas de litige, toute personne, même non adhérente aux AFC, peut contacter l’une des nombreuses antennes consommation disséminées dans toute la France.

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