Orientation : faire des stages

Rien de tel qu’un stage pour découvrir un métier et se confronter à la réalité du monde professionnel ! Le premier de tous, bien connu, est le stage d’observation obligatoire d’une semaine que font les collégiens en classe de troisième, généralement au deuxième trimestre de l’année. Charge à l’adolescent de trouver la structure – entreprise, association ou organisme du secteur public – qui l’accueillera, en sollicitant le réseau de ses proches ou en adressant des candidatures spontanées. Ce que l’on sait moins, c’est que les élèves et les étudiants peuvent faire d’autres stages facultatifs. La loi ne fixe aucune limite d’âge, mais il est souvent requis d’avoir 14 ans. Seule condition : être élève ou étudiant dans une école, un organisme de formation ou une organisation de professionnels en France. En effet, toute expérience de stage doit impérativement faire l’objet d’une convention tripartite, signée par l’entreprise, le stagiaire et son établissement d’inscription. dans certains départements, la CCI (chambre de commerce et d’industrie) ou la CMA (chambre de métiers et de l’artisanat) proposent aux élèves d’âge scolaire des « mini-stages », soit des périodes d’observation en entreprise pendant les vacances scolaires, d’une durée maximale d’une semaine.

Pour ne pas exploiter leurs stagiaires, les entreprises sont soumises à certaines règles, qui fixent notamment la durée maximale du stage, la rémunération obligatoire, la signature d’une convention, le nombre maximal de stages en cours, le délai entre deux stages. quant à l’assurance, la couverture « accident du travail et maladies professionnelles » est assumée par l’établissement scolaire ou universitaire, sauf si le stagiaire reçoit une gratification supérieure à 15 % du plafond de la Sécurité sociale, auquel cas la couverture du stagiaire revient à l’entreprise d’accueil. Les stagiaires doivent aussi être couverts pour leur responsabilité civile tout au long de leur contrat en entreprise. Celle-ci est généralement incluse dans les contrats d’assurance de base, comme l’assurance habitation. À vérifier cependant, certains étudiants n’étant par exemple plus couverts par le contrat familial, notamment s’ils ont quitté le domicile parental.