Vous avez dit catholique ?
Que signifie le mot “catholique” pour les AFC ? Revêt-il un sens particulier, surtout à notre époque ? En s’inspirant de la doctrine sociale de l’Église, les membres des AFC s’engagent dans la cité en affichant ouvertement leur catholicisme.
« Catholique » signifie universel. Ce sens littéral a plus d’importance que la réduction du mot à sa simple dimension communautaire. Puisant son inspiration dans cette universalité, le mot « catholique » rejoint l’engagement de tous les membres des AFC dans la vie de la cité, qu’il s’agisse de proposer des actions locales ou d’interpeller son député.
Il est nécessaire d’afficher sa foi catholique sur la sphère publique, autant qu’il est vital pour le catholique de s’engager. L’un ne va pas sans l’autre. Le catholicisme n’est pas l’apanage du seul cercle familial, il doit être rendu visible partout pour être conforme à sa vocation universelle. Derrière le travail, derrière l’engagement politique et social, Dieu appelle manifestement l’homme à la sainteté. Tous les hommes de bonne volonté méritent de connaître le témoignage de chrétiens, qu’il soit exprimé ou vécu.
Pour le chrétien, « sa joie de communiquer Jésus Christ s’exprime tant dans sa préoccupation de l’annoncer en d’autres lieux qui en ont plus besoin, qu’en une constante sortie vers les périphéries de son propre territoire ou vers de nouveaux milieux sociaux-culturels. » (Exhortation apostolique La Joie de l’Évangile du pape François, n°30). En s’inspirant de la Doctrine sociale de l’Église et en manifestant visiblement leur catholicisme, les Associations familiales catholiques répondent à cette exigence. Elles ont la particularité d’être ouvertement catholiques, tout en étant reconnues d’utilité publique.
Il ne s’agit pas de faire du prosélytisme, mais de manifester une présence qui associe discours et actes du chrétien. La canonisation récente de sainte Teresa de Calcutta le 4 septembre dernier offre
l’exemple d’une religieuse qui aura su mettre sa foi au service de son engagement auprès des plus pauvres.
92 % des Français considèrent que la présence des catholiques dans la société ne présente aucun danger pour la laïcité, selon un sondage Ifop/Le Pèlerin d’avril 2015. Il n’y a donc pas lieu de penser qu’il existerait une hostilité à l’encontre des catholiques, bien au contraire, leur message est attendu.
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