Crédit auto chez un concessionnaire et taux cachés

Lorsqu’on achète une voiture chez un concessionnaire, il est fréquent qu’on vous propose un crédit à la consommation pour financer l’achat. Ces offres peuvent sembler pratiques… mais attention : elles ne sont pas toujours transparentes.
Le problème consiste en des taux flous, parfois très élevés pour les consommateurs.
Certains concessionnaires proposent des crédits sans indiquer clairement le TAEG (Taux Annuel Effectif Global), ou donnent des chiffres contradictoires selon les vendeurs. Pourtant, le TAEG est l’indicateur officiel obligatoire pour comparer le coût réel d’un crédit. Il comprend le taux d’intérêt, les frais de dossier, l’assurance, etc.
Ne pas le communiquer dès la simulation est illégal. Et cela peut cacher un taux beaucoup plus élevé que ce qu’on vous annonce oralement.
Ce qu’il faut faire :
- Exigez le TAEG écrit, dès la première simulation.
- Comparez systématiquement avec d’autres offres (banque, organismes de crédit, simulateurs en ligne).
- Ne signez rien dans la précipitation. Prenez le temps de vérifier le coût total du crédit (mensualités × durée).
- Refusez toute offre qui manque de clarté sur le taux ou les conditions.
Bon à savoir : Votre banque propose souvent des conditions plus avantageuses que celles des crédits proposés en concession. Il est donc essentiel de ne pas se limiter à l’offre du vendeur.
En définitive, un bon prix pour une voiture peut cacher un mauvais crédit. La vigilance s’impose : transparence du taux, comparaison des offres et refus de toute pression à signer doivent devenir des réflexes.
La CNAFC, association de consommateurs
La Confédération nationale des Associations Familiales Catholiques (CNAFC) est l’une des 14 associations de défense des consommateurs reconnues par la DGCCRF (la Direction générale de la Concurrence, de la Consommation et de la Répression des Fraudes). Grâce à cet agrément, la CNAFC vient en aide à tous les particuliers qui rencontrent des difficultés d’ordre commercial avec des entreprises. Ainsi, en cas de litige, toute personne, même non adhérente aux AFC, peut contacter l’une des nombreuses antennes consommation disséminées dans toute la France.